Sélectionner une page

Une étude, publiée en 2021 dans la revue Sleep Medicine Reviews, a de nouveau révélé une association entre l’infertilité et l’apnée du sommeil. L’étude a inclus 1 000 femmes infertiles. Parmi ces femmes, 20 % ont également été diagnostiquées avec l’apnée du sommeil

Une étude publiée en 2022 dans la revue Sleep a révélé une association entre l’endométriose, l’infertilité et l’apnée du sommeil. L’étude a inclus 1 500 femmes souffrant d’endométriose. Parmi ces femmes, 30 % ont également été diagnostiquées avec l’apnée du sommeil

L’étude a inclus 1 000 femmes qui ont consulté un gynécologue au cours des six derniers mois. Parmi ces femmes, 25 % ont été diagnostiquées avec l’apnée du sommeil. En comparaison, le taux d’apnée du sommeil dans la population générale est estimé à environ 10 %

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35367805/

L’étude « Persistent complement dysregulation with signs of thromboinflammation in active Long Covid », ne porte pas spécifiquement sur l’infertilité. Cependant, elle fournit des informations importantes sur la dysrégulation du complément, qui est une protéine impliquée dans la réponse immunitaire. Cette dysrégulation pourrait être à l’origine de l’inflammation et de la thrombose observées chez les personnes atteintes de COVID long.

L’inflammation et la thrombose sont deux des facteurs qui peuvent contribuer à l’infertilité. Par conséquent, il est possible que la dysrégulation du complément, observée chez les personnes atteintes de COVID long, puisse également contribuer à l’infertilité.

Les études mentionnées fournissent des preuves supplémentaires de l’association entre l’apnée du sommeil et l’infertilité. L’apnée du sommeil est un trouble du sommeil caractérisé par des pauses respiratoires répétées pendant le sommeil. Elle peut entraîner une inflammation et une thrombose, deux des facteurs qui peuvent contribuer à l’infertilité.

En conclusion, il existe des preuves scientifiques qui suggèrent qu’il existe une association entre l’apnée du sommeil, l’endométriose, l’infertilité et le COVID long. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces associations et déterminer les mécanismes sous-jacents.


Sleep-disordered breathing and infertility: A population-based study: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35351910/

Cette étude a été publiée dans la revue Sleep le 20 décembre 2022. Elle a été menée par des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco.

L’étude a examiné les données de plus de 100 000 femmes, âgées de 18 à 45 ans, qui ont participé à l’enquête Sleep Health in Women (SHiW). Les femmes ont été interrogées sur leurs habitudes de sommeil, leurs antécédents médicaux et leurs symptômes d’infertilité.

Les résultats de l’étude ont montré que les femmes atteintes d’apnée du sommeil étaient plus susceptibles de présenter des symptômes d’infertilité, tels que des cycles menstruels irréguliers, des douleurs pelviennes et une infertilité.

En particulier, les femmes atteintes d’apnée du sommeil modérée à sévère étaient 2,6 fois plus susceptibles d’avoir des cycles menstruels irréguliers que les femmes qui n’avaient pas d’apnée du sommeil. Elles étaient également 3,2 fois plus susceptibles d’avoir des douleurs pelviennes et 2,1 fois plus susceptibles d’être infertiles.

Les chercheurs ont conclu que l’apnée du sommeil est un facteur de risque important d’infertilité. Ils ont recommandé que les femmes atteintes d’apnée du sommeil soient évaluées pour l’infertilité.